De la Providence au Brûlé

Un sentier très fréquenté débute à la Providence pour grimper au Brûlé et peut servir de départ à une randonnée un peu longue vers la Roche écrite ou vers le cirque de Salazie. Ce sont les premiers kilomètres du GRR2 qui traverse l’île en passant par les cirques et le volcan pour finir au Baril près de Saint-Philippe. Situé très près de Saint-Denis, on y croise toutes les catégories de randonneurs ou de coureurs à l’entraînement. Il faut compter deux heures de montée pour les premiers et la moitié pour les seconds. Ce sentier n’est jamais difficile et propose dans sa première partie un sentier botanique afin de mieux appréhender la flore du chef lieu. Quelques portions sont caillouteuses, surtout au départ ; d’autres boueuses ou encombrées de racines mais c’est toujours un plaisir de le parcourir.

La randonnée débute à la Providence, près d’une aire de loisirs et d’une belle touffe de gros bambous et de palmiers royaux. Le sentier est facile à trouver près des panneaux et poteaux de l’ONF qui prévoient 2h30 de montée pour atteindre le Brûlé. Il débute sur des roches, tout d’abord organisées en marches puis semées ça et là comme pour ralentir la marche. La végétation sur les bords est très pauvre et comporte beaucoup de chocas.

Plus on monte et plus les panoramas s’étendent sur le chef-lieu mais ils deviennent rares.

Poursuivre sur le GRR2 marqué de rouge et blanc en passant sous le couvert des arbres qui deviennent de plus en plus grands. Les cailloux diminuent mais sont remplacés par les racines. On rencontre également une plantation de cryptomerias où les racines sont encore plus nombreuses mais moins grosses. Après avoir coupé la piste, le sentier passe entre de nouveaux gros arbres présentant d’énormes racines qu’il faut parfois enjamber. Plus haut, le sentier bordé de jouvences se rétrécit et on retrouve cette piste qu’il faut suivre sur une cinquantaine de mètres avant de la quitter en partant sur la droite vers une zone couverte de filaos sur un sentier assez pla. Puis ce sont les camphriers qui les remplacent dans un sous bois plus aéré que plus bas. Le sentier suit alors la ligne de crête d’où l’on peut voir la vallée de la Ravine du Butor. Avant de plonger vers la gauche en direction de petites ravines, affluents de la ravine du Butor, on croise de magnifiques spécimens de filaos centenaires. On peux profiter du dernier panorama sur la ravine et sur l’aéroport en direction de Sainte-Marie.

Le sentier, très ombragé, descend sur la gauche en légère descente. On rencontre une première ravine étroite et sèche qui se passe sans aucune difficulté sur un sentier humide et gras. Le sentier monte plus fortement sur des marches après la deuxième ravine et on se retrouve sur un sentier glissant bordé de goyaviers .

Après une petite plantation d’araucarias suivie d’une autre d’eucalyptus, le passage s’effectue entre des dizaines de grosses touffes de bambous qui vont jusqu’à créer des tunnels qui cachent de la lumière.

Un dernier raidillon, très court, se finit à une rue du Brûlé à quelques mètres d’un petit stade. Il est possible de se désaltérer avant d’entamer la descente par le même itinéraire ou en utilisant la piste ou le sentier botanique pour rallonger et varier le circuit.

By Max

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